nirvanana
De Katarina Mazetti
au éditions Gaïa
Je vous copie / colle le résumé
ainsi que la critique
j'ai bien aimer ce mélange de deux ëtres que tout séprent mais
qui comme les contraires s'attirent
Résumé du livre
Désirée
se rend régulièrement sur la tombe de son mari qui a eu le mauvais goût
de mourir trop jeune. Bibliothécaire de métier, et citadine
pragmatique, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance. Au
cimetière, elle rencontre le mec de la tombe d'à côté, dont l'apparence
l'agace autant que la tombe avec sa stèle tape-à-l' oeil. Depuis le
décès de sa mère,
Bennyvit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières.
Il s'en sort comme il peut, de façon assez rustique, et grâce à une
bonne dose d'
humour et d'autodérision. Chaque
foisqu'il la rencontre, il s'énerve contre la 'Crevette' qui occupe le banc
au cimetière avec lui, avec son bonnet de feutre et son petit carnet de
poésie.
Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un
sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres, pour qu'ils soient
tous deux éblouis. C'est le début d'une
histoire d'amour assez cocasse. Ils sont tout le contraire l'un de l'autre.
La critique [evene]
Vous êtes de ceux qui pensent que les histoires d’amour finissent mal, en général ?
Vous
faites partie de ces gens qui répondent "non merci, très peu pour moi"
lorsqu’on tente de leur fourguer des histoires à dormir debout de
princes qui épousent des princesses (ensommeillées, de préférence) ?
Dans ce cas, 'Le mec de la tombe d’à côté' est pour vous. Ici, Katarina
Mazetti se penche sur les déshérités, les handicapés de la love story ;
car entre Désirée, qui est du genre à croire que l’amour est un fleuve
d’Asie qui matérialise la frontière entre la Russie et la Chine, et
Benny, pour qui ce serait plutôt "je t’aime, tu m’aimes, on sème", il y
a un fossé, plus grand qu’une tombe - de la taille d’un préjugé, d’un a
priori. A travers la rencontre improbable de ces deux marginaux,
Mazetti nous emmène, sans avoir l’air d’y toucher, vers des questions
naïves, mais redoutables : l’amour est-il plus fort que l’appartenance
à une classe sociale ? Le milieu dans lequel nous évoluons va-t-il
jusqu’à déterminer nos futurs partenaires ? Sous le banc du cimetière
où ils se rencontrent, n’est-ce pas le charnier des illusions
romantiques que l’on voit apparaître ?
Certes, on pourra regretter
que ce roman à deux voix soit un peu manichéen : l’auteur tente de
coller aux styles particuliers de cet homme et cette femme qui se
racontent à tour de rôle, mais elle ne parvient pas toujours à trouver
la nuance adéquate, et sombre parfois dans la caricature. Fort
heureusement, le côté fleur bleue est compensé grâce à une bonne dose
d’humour et de tendresse.
Plus tous jeunes, pas très beaux, ni
riches ni Prix Nobel , ils s’aiment : rien de très nouveau sous le
soleil, mais un charmant
Pourquoi pas nous ? au pays d’Ikéa.
mon apppareil est pas terrible